Allégations nutritionnelles
Le règlement N° 1924/2006 définit une allégation comme « tout message ou toute représentation […] qui affirme, suggère ou implique qu’une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières ». Ce règlement autorise les allégations nutritionnelles et de santé des denrées alimentaires sous certaines conditions. À titre d’exemple, une allégation selon laquelle une denrée alimentaire est une source de vitamines et/ou de minéraux ne peut être faite que si elle contient au moins la quantité significative définie à l’annexe XIII du règlement (UE) N° 1169/2011, soit 15% des VNR en vitamines et sels minéraux.
Le règlement (UE) N° 432/2012, quant à lui, établit une liste des allégations de santé autorisées et leurs conditions d’application. Un aliment ne peut notamment les revendiquer que s’il possède au minimum l’allégation « source de ».
Du fait de sa teneur notable en micronutriments, la banane peut prétendre à plusieurs allégations nutritionnelles et de santé. Ainsi :
La banane est source de potassium
Avec 320 mg de potassium pour 100g de pulpe, soit 16% des VNR, la banane est source de potassium.
Elle contribue ainsi :
- au fonctionnement normal du système nerveux. Le potassium joue un rôle dans la transmission de l’influx nerveux depuis le cerveau jusqu’aux organes.
- à une fonction musculaire normale, en permettant aux muscles de se contracter normalement.
- au maintien d’une pression sanguine normale, correspondant à une tension artérielle inférieure à 140 mmHg (systolique) et/ou à 90 mmHg (diastolique).
La banane est source de manganèse
Avec 0,36 mg de manganèse pour 100g de pulpe, soit 18% des VNR, la banane est source de manganèse.
Elle contribue ainsi :
- à un métabolisme énergétique normal, correspondant à une production d’énergie suffisante au fonctionnement cellulaire.
- au maintien d’une ossature normale, correspondant à une densité osseuse suffisamment élevée, permettant de prévenir l’apparition de l’ostéoporose.
- à la formation normale de tissus conjonctifs, y compris du tissu conjonctif du cartilage et des os.
- à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Ce stress, induit par la présence de radicaux libres, est étroitement lié au vieillissement cellulaire.
Sources :
- Règlement (UE) N° 432/2012 de la Commission du 16 mai 2012
- Règlement (UE) N° 1169/2011 du Parlement Européen et du Conseil du 25 octobre 2011
- Règlement (CE) N° 1924/2006 du Parlement Européen et du Conseil du 20 décembre 2006