La Banane, votre alliée du quotidien
LABANANE, L’ATOUT DURABILITÉ Une productionmondiale Le bananier, de la famille des Musacées, est la plus grande plante herbacée au monde, pouvant atteindre jusqu’à 9 mètres de hauteur. Originaire d’Asie du Sud- Est, il se développe dans les climats chauds et humides. Sa production s’étend mondialement, en particulier en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. S’il existe près de 1 000 variétés de bananiers dans le monde, seuls quelques cultivars approvisionnent le marché mondial. Les bananes que l’on consomme se divisent en deux groupes : les bananes douces (bananes « dessert »), et les bananes à cuire . La banane dessert la plus répandue appartient à la variété Cavendish mais les bananes Freycinettes, roses et plantains sont également présentes sur les étals. Les bananes Cavendish commercialisées sur le marché français proviennent de 3 origines : Afrique (environ 40%), Antilles (environ 35%) et Amérique du Sud (environ 25%). Du producteur aumûrisseur : la construction de la qualité La qualité des bananes proposées au consommateur repose sur le bon enchaînement du savoir-faire des acteurs de la filière. Lamaîtrise de la conduite du champ est le premier gage de qualité, car elle permet le développement optimal du fruit. Et, même si elle a une peau épaisse, la banane est un fruit exotique fragile, sensible aux manipulations comme aux températures, et ce, durant tout son cycle de vie. Pour qu’elle exprime son plein potentiel, il faut s’assurer de contrôler sa maturation , là encore à chaque étape de son périple, depuis le champ jusqu’à l’étal, en passant par le transport et la mûrisserie. Lemûrissage de la banane La banane est un fruit climactérique : elle continue à mûrir après la récolte. À pleine maturité, les bananes seraient trop fragiles pour être transportées sur de longues distances. Elles sont ainsi récoltées vertes , puis transportées par bateau avec un simple abaissement de la température à 13°C. À destination, les bananes doivent être mûries afin d’être consommables : il s’agit de reproduire, en mûrisserie, le processus naturel de maturation (transformation de l’amidon en glucides simples), en le dirigeant afin qu’il soit homogène (contrôle de la température, de l’hygrométrie et de l’atmosphère avec ajout d’éthylène pour enclencher la maturation, les bananes produisant ensuite leur propre éthylène). Cette étape de maturation, qui dure 4 à 6 jours, représente un processus physiologique et biochimique important pour la qualité finale de la banane , qui acquiert ses 246 composés volatils à l’origine de sa saveur et de son arôme particuliers (Zhu, 2018) . La banane Cavendish est transportée uniquement par bateau, un mode de transport à l’impact environnemental modéré, émettant bien moins de CO 2 que l’avion et le transport routier (respectivement 20 et 2,5 fois moins) ( ADEME) L E S A V I E Z - V O U S ? Une filière engagée La filière banane, collectivement et au travers des différents maillons qui la composent (producteurs, importateurs, mûrisseurs, grossistes, distributeurs et primeurs), est engagée depuis de nombreuses années dans des démarches vertueuses pour proposer aux consommateurs français une banane de qualité, produite dans le respect des normes sociales et environnementales. Ces engagements se traduisent à plusieurs niveaux : Despratiquesagricoles raisonnées, respectueuses des Hommes, de l’environnement et de la biodiversité : agroécologie, agriculture de précision, innovations... Desdémarches et des systèmesdecertification mondiauxde 1 er plan , avec des producteurs engagés pour la protection des travailleurs, la qualité et le respect de l’environnement. Un rôleéconomique et socialmajeur pour les pays producteurs, avec des centaines de milliers d’emplois dans le monde et en France, et le soutien à de nombreux projets de développement locaux. Un fruit à l’impact environnemental modéré En ce qui concerne l’analyse du cycle de vie (depuis la production jusqu’au consommateur), la banane, comme tous les fruits et légumes frais, a un impact environnemental modéré. Les données Agribalyse de l’ADEME lui donnent un score environnemental de 0,88 kg CO 2 eq/kg de produit, soit un intermédiaire entre la pomme (0,4) et le kiwi (0,98), et bien inférieur à de nombreux produits alimentaires correspondant à un même usage de consommation (2,13 pour un yaourt aux fruits ; 2,86 pour un biscuit sec nature ; 12,58 pour du chocolat au lait). 17 16
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